Les emballages plastiques se font toujours voir dans les rayons des supermarchés. Une quinzaine de jeunes issus du mouvement "Youth for climate" organisait ce samedi une opération "Plastick Attack" afin de sensibilier les clients au suremballage, évitable.
"Plastick attack" c'est le nom de l'opération menée par des jeunes issus du mouvement "Youth for Climate" à Brest. Installés dans les supermarchés, ils sont venus ce samedi à la rencontre des clients afin d'échanger sur le suremballage. À la fin de leurs courses, chacun était invité à déposer le plastique inutile de ses achats (plastique autour de bouteilles, sur les lots de gâteaux...), en caisse. Les consommateurs peuvent en effet laisser ce qu'ils jugent en trop. Les grandes surfaces de plus de 2 500 m² ont l’obligation de prendre en charge ces emballages en installant par exemple des points de tri.
Plusieurs lois pour interdire le plastique dans les supermarchés
En France et depuis le 1er juillet 2016, les sacs de caisse en plastique à usage unique d’une épaisseur inférieure à 50 microns (gratuits ou payants) sont interdits. Les sacs proposés doivent être réutilisables et constitués d’une autre matière que le plastique. Cette interdiction vise la grande distribution, les supérettes, les magasins spécialisés alimentaires ou non, ainsi que les marchés en extérieur.
Depuis le 1er janvier 2017, les commerçants doivent utiliser, en dehors des caisses, des sacs en papier ou en plastique biosourcé et compostable en compostable domestique pour la pesée des fruits et légumes, fromages à la coupe, viande ou poisson.
Une enquête publiée par France Inter indique que seulement 26 % des emballages ménagers sont recyclés en France et que beaucoup de plastiques ne sont pas conçus pour l'être.
Une autre opération "Plastick attack" aura lieu le 1er mai prochain.